Psycho-Thérapeute Biarritz

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Les conséquences de la dépendance affective.

Soumission

 

  • Nous nous effaçons constamment devant l’autre, n’osant émettre le moindre jugement qui ne suivrait pas le sien.
  • Nous nous laissons manipuler et contrôler comme des enfants.
  •  Nous nous laissons malmener sans arriver à nous persuader que tout cela est injuste.
  •  Nous attendons avec angoisses que l’autre revienne bien qu’il ne revienne pas.
  •  Nous ne savons pas dire non, tout ce que l’autre entreprend est fondé à nos yeux.
  • Nous nous laissons critiquer, rabaisser à la maison, mais aussi devant nos proches, baissant la tête comme un enfant qui a fait une bêtise.
  • Nous nous laissons marcher dessus sans jamais hausser le ton.

Domination

 

  • Nous voulons tout connaître de notre partenaire : sa vie passée, son présent dans sa globalité, ses envies futures.
  • Quand nous faisons en sorte qu’il n’existe qu’à travers nous, qu’il ne puisse plus se détacher de notre personne.
  • Quand nous le couvrons et recouvrons de cadeaux, de tendresse, d’affection, d’attentions jusqu’à l’étouffer.
  • Quand nous ne pouvons admettre qu’il ait « sa vie à lui (elle) ».
  • Lorsque nous ne tolérons pas qu’il ait ses amis, ses loisirs, sa façon de pensée, sa vision du monde. Nous voudrions qu’il partage toute nos valeurs, en faire un clone de nous-mêmes en quelques sortes.
  • Quand nous faisons de l’autre notre objet, nous permettant des actes ou des mots blessants, humiliants, que nous n’aurions jamais acceptés.

Si dépendance amoureuse il y a, nous serons un coup soumis(es) oubliant nos valeurs, nos goûts, nos envies au profit des siennes… Puis dominant(es), devenant totalement intrusif(ves), ne supportant pas que l’autre puisse être heureux sans nous.

 

Soumis(es) ou manipulateurs(trices), dans les deux cas, cela permet de mieux manipuler l’autre pour le rendre dépendant.

 

 

Conséquences

Hélène Roubeix, psychothérapeute explique que « la dépendance amoureuse est basée sur l’utilisation inconsciente de l’autre comme d’un objet pour combler ses propres manques et répondre à ses propres attentes ». La dépendance amoureuse peut finalement se comparer à d’autres formes de dépendance, comme celle provoquée par les drogues, alcool, tabac, cannabis et autres substances. Mais peut aussi s’assimiler à la dépendance au sport, à la nourriture, au jeu, à internet… Bref, on ne peut plus se passer de cette personne et lorsqu’elle part, c’est la crise de manque assurée.

Ainsi, il ne s’agit pas d’amour à proprement parler mais plutôt d’une sorte d’obsession, de fixette amoureuse où l’on idéalise l’autre. On a plutôt affaire à une forme de possession mutuelle qui empêche l’évolution saine du couple et entrave toute construction possible d’un avenir stable. L’équilibre que devrait permettre le couple ressemble plutôt à un casse-gueule géant.

Attention, dans ce schéma, nous sommes persuadé(e)s d’être fou amoureux, qu’il s’agit bel et bien d’amour. Mais cela n’est qu’illusion.

Ces comportements sont très fréquents lors des premières relations, lorsqu’on commence à découvrir l’amour et qu’on s’y accroche comme un bigorneau à son rocher. Ils deviennent plus compliqués et plus gênants lorsqu’ils interviennent dans des relations censées être « matures ».

 

N’oubliez pas: « La passion est une obsession positive. L’obsession est une passion négative. »

Paul Carvel.

 

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02/10/2017
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