Psycho-Thérapeute Biarritz

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Mécanismes de Défenses


La formation réactionnelle

La formation réactionnelle est un mécanisme de défense qui est un processus de défense élaboré par le Moi sous la pression du Surmoi et de la réalité extérieure, et permettant de lutter contre l'angoisse. Il en existe plusieurs.

Ces mécanismes psychiques préservent le Moi et le protègent aussi des exigences pulsionnelles du Ça. Mais ce dont le Moi se protège en priorité, c'est de l'angoisse.

Par exemple, une représentation inconsciente va être incompatible avec les exigences du Surmoi. Cette représentation inconsciente du ça apporte du plaisir mais provoque aussi du déplaisir. Le Moi, pour se défendre contre cette représentation, va utiliser divers procédés que l'on réunit sous le terme de "mécanismes de défense du Moi".

Ça, Moi et Surmoi sont des instances psychiques.

 

C'est dans les Trois essais sur la théorie sexuelle de 1905 que Sigmund FREUD donne à la formation réactionnelle une signification générale. Il la considère comme une voie vers la sublimation, avec la différence (avec cette sublimation) que la formation réactionnelle ne change pas seulement de but mais choisit le but directement opposé au but originel. Cette formation réactionnelle, de plus, ne réussit pas complètement ce détournement de but.

Du point de vue clinique, les formations réactionnelles prennent valeur symptomatique dans ce qu’elles offrent de rigide, de forcé, de compulsionnel, par leurs échecs accidentels, par le fait qu’elles aboutissent parfois directement à un résultat opposé à celui qui est consciemment visé.

 

Par exemple :

 

  • La propreté excessive de certains obsessionnels, peut être un mécanisme de défense contre un désir inconscient de saleté ou de manipuler des saletés.
  • L'ascétisme de certains adolescents, représenterait une formation réactionnelle contre la poussée pulsionnelle sexuelle de la puberté.
  • La gentillesse exagérée et l'altruisme peuvent représenter une formation réactionnelle contre une agressivité inconsciente.
  • La sollicitude exagérée peut être une formation réactionnelle contre la haine.

 

Une pulsion inacceptable est transformée en son contraire : le sujet va alors manifester ou adopter un comportement diamétralement opposé à ses tendances instinctuelles.

 

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27/04/2016
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Le déni

Le déni peut se comprendre comme équivalent psychotique de la dénégation. Il porte sur le réel, alors que la dénégation porte sur les contenus intrapsychiques.

Un des multiples mécanismes de défense dont le Moi dispose pour se préserver de l'angoisse.
Son fonctionnement consiste à nier la réalité perçue. Lorsque ce mécanisme est utilisé par le sujet, celui-ci transforme inconsciemment la signification des faits qu'il perçoit, car ses perceptions sont cause d'angoisses.
La réalité perçue est niée et à elle se substitue un monde imaginaire, plus confortable. Ce mécanisme est aisément mis en place par l'enfant.
Nous le retrouvons aussi dans la schizophrénie, dans laquelle le sujet vit dans un monde imaginaire, où il peut satisfaire, par exemple, son désir de toute puissance.

 

Le déni consiste en un refus de la réalité d'une perception, parce qu'elle est vécue comme dangereuse ou douloureuse pour le Moi. Sigmund Freud, en donne un exemple prototypique qui est le déni de la perception de l'absence de pénis de la femme chez les sujets fétichistes, qui perçoivent bien visuellement cette absence, mais qui psychiquement sont incapables de la symboliser, et qui utilisent ensuite la focalisation sur un objet sexuel ou une partie du corps qui viendra symboliser le pénis et que l'on nomme l'objet fétiche.

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18/04/2016
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Le transfert

Le transfert est une variante de la projection. On transfert quelque chose sur quelqu’un.

Il s’agit d’un processus psychique qui consiste à attribuer à d’autres des sentiments logés en soi-même. Le transfert bien qu’il soit une variété de projection, il est plus vaste.

Bien souvent l’analyste représente le père : celui qui pardonne et prend en charge, de façon absolue, un enfant qui ne parvient à être autonome. Mais en général le patient ne transfère pas SON père mais LE père dans le sens large (autorité, pouvoir, dieu…)

On peut projeter ou transférer sur autrui toute la gamme des sentiments, mais on peut aussi transférer des symboles.

 

On peut transférer des sentiments amicaux, amoureux, enthousiastes, confiants. C’est le transfert positif. C’est ainsi que lorsqu’on est heureux on trouve magnifique le  monde entier.

On peut transférer des sentiments hostiles, agressifs, haineux, méfiants. C’est le transfert négatif. C’est ainsi que lorsqu’on est malheureux le monde vire au noir et à l’hostilité.

Le transfert, en analyse ou dans la vie, joue un rôle capital possède des milliers de visages, va d’un climat latent (positif ou négatif) à l’amour ou à l’hostilité déclarés. Une personne attribue alors à une autre des sentiments puissants  (amour, haine) qui n’existent nullement en réalité, mais qui ne sont que le transfert de ses propres sentiments.

Il n’existe aucune relation humaine, même dans la vie courante, ou l’on ne transfère sur autrui un sentiment quelconque (ne serait ce que la sympathie ou l’antipathie, la tendresse ou l’aversion)

 

Il est évident que le père ou la mère sont les pôles d’attractions de début de vie. Ils donnent la sécurité ou non, l’amour ou le manque d’amour, la paix ou l’angoisse, l’estime de soi ou le mépris de soi…

Le père et la mère représentent deux archétypes d’une puissance exceptionnelle, faisant partie de l’inconscient collectif. C’est pourquoi ces figures vont se transférer (inconsciemment) dans de nombreuses situations.

 

Devant l’étendue du transfert, la question à se poser est : que représente cette personne pour moi ? Que représente pour moi cette situation ? Mais la réponse n’est pas facile à trouver, voir même impossible sans descendre dans les profondeurs de la personnalité.

Grâce au transfert on peut analyser les modes de vie profonds de patient. On analyse aussi ses structures névrotiques. On y perçoit ses moyens de défense contre la peur.

 

Qu’il s’agisse d’une analyse ou de la vie privée, le transfert s’appuie sur des lois très simples.

- Tout être humain cherche la sécurité, la paix, l’équilibre le bien-être.

- Tout sentiment d’insécurité procure une sensation de solitude, de peur, d’angoisse.

-  Toute angoisse déclenche une protection. Les deux protections élémentaires sont la fuite et l’agressivité.

- Tout être humain est à la recherche d’absolu.

- Dès qu’un être humain sent que son amour est refusé, il entre en frustration, dans un état d’agressivité ou de haine.

 

L’analyste doit aider son patient à prendre conscience de son transfert. Ainsi il se détache de son transfert, devient adulte et autonome. Il se rend compte alors, que sur la planète il n’y a ni supérieurs ni inférieurs, mais des hommes ayant chacun leur rôle. Que chacun est à ses possibilités, ses limites, ses forces et ses faiblesses. Lui qui par la névrose se sentait minuscule dans un monde peuplé de géants, ramène les choses à leur juste valeur, au fur et à mesure qu’il redevient lui-même.

L’analyste reprend son rôle réel. Un « passeur » qui aide à traverser l’océan de la névrose vers le but final : obtenir un Moi fort et autonome. L’analyste est un instrument, rien de plus, rien de moins.

 

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22/03/2016
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Le refoulement

Le refoulement.

Quand la charge émotionnelle impliquée dans le traumatisme dépasse ses possibilités d’intégration, l’Être humain met en place un système de refoulement pour protéger la conscience. Ce système a pour objectif de fermer les portes afin que la souffrance ne remonte pas à la conscience. Il est aidé en cela par des agents chimiques qui nous rendent inconscients : les neurotransmetteurs de l’inhibition, des opiacés que fabrique notre organisme. Plus la souffrance est forte, plus les substances déclenchant la fermeture des portes sont abondantes. Ainsi la sensibilité exacerbée de l’individu se trouve convertie en son contraire : l’insensibilité. En revanche, ces informations qui n’ont pu atteindre notre conscience sont souvent déviées vers notre corps où elles éveillent de fortes réactions viscérales. C’est ainsi que la somatisation prend sa source et que s’installe la névrose, adaptation mentale et comportementale face au traumatisme originel.

 

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05/03/2016
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La projection

N'oubliez jamais que lorsque vous jugez les autres, vous ne les définissez pas, vous vous définissez.

"L'inconscient d'une personne est projeté sur une autre, de sorte que la première accuse la seconde de ce qu'elle réalise en elle. Ce principe est d'une telle universalité que nous serions bien avisés, avant de critiquer autrui, de nous asseoir et de réfléchir à savoir si ce n'est pas à nous qu'il conviendrait de jeter la première pierre."

Jung

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03/03/2016
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