Psycho-Thérapeute Biarritz

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La dépression

Dépressions réactionnelles, d’épuisement, mélancoliques, de deuil (particulière à ne pas confondre avec la dépression seule), froides, masquées, infantiles, la dépression est une maladie aux visages multiples.

Freud nous explique que chez l’adulte comme chez l’enfant, la libido se change en une somme d’anxiétés qui va aboutir à l’angoisse dès lors que la pulsion ne peut atteindre une satisfaction. « L’angoisse névrotique est un produit de la libido, comme le vinaigre est un produit du vin ». Il faut comprendre la différence subtile entre anxiété stress et angoisse. L’anxiété est normale et banale jusqu’à un certain point de danger. Cette limite franchie, chez l’adulte ou l’enfant, cette quantité beaucoup importante d’anxiété se transforme alors en angoisse. C’est cette même angoisse qui peut se transformer à son tour en dépression. L’angoisse constitue donc la monnaie courante contre laquelle sont échangées, ou peuvent l’être, toutes les excitations affectives, lorsque leur contenu a été éliminé de la représentation et a subi un refoulement, ce que l’on a parfois résumé dans la formule « le refoulement crée l’angoisse ». Mais c’est évidemment dans son ouvrage « Inhibition,

Symptômes et Angoisse » que Freud donnera la formulation la plus satisfaisante de sa théorie de l’angoisse.

L’angoisse y apparaît comme une véritable fonction du MOI. L’angoisse névrotique est donc rapprochée de l’angoisse devant un danger réel, ou jugé tel par le sujet.

Cette conception semble pouvoir être élargie à toutes les catégories de stress et de phobies (environ 252 recensées à ce jour).

Divers états affectifs colorent notre vie et notre existence réelles et fantasmatiques. Les affects sont des réactions psychiques également colorantes : colorations heureuses, sources de plaisirs, ou malheureuses, sources de douleurs. L’humeur quant à elle, est essentiellement mouvante. En variation constante, elle oscille entre le plaisir et la douleur. Quand elle atteint le pôle de la douleur, c’est la dépression.

 

Les symptômes de la dépression

Hippocrate soulignait déjà l’unité psychosomatique de l’homme, qui est à la fois corps et esprit ; la maladie mentale n’est jamais indépendante du corps.

La douleur morale est implacable, associée à une inhibition psychomotrice qui transforme un homme actif en une épave n’espérant que le refuge de son lit. Lentement l’anxiété du sujet grandit avant que l’angoisse ne survienne avec son cortège habituel : gorge serrée, estomac noué, poids sur la poitrine, fatigue insurmontable. Le pessimisme colore non plus en gris mais en noir gluant la perception de l’avenir.

Le sentiment d’anxiété agit sur l’insatisfaction profonde et provoque les auto-accusations ou auto-culpabilités sans raisons. Cette douleur morale du dépressif entraîne un atroce malaise générant des désordres hormonaux, alimentaires, voire des gestes suicidaires beaucoup plus graves et radicaux. Les troubles multiples perturbent aussi le stress, la fatigue, le sommeil la vie sexuelle et la vie relationnelle. Il faut noter aussi que dans la dépression masquée l’hypersomnie est beaucoup plus fréquente.

 

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10/03/2016
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