Psycho-Thérapeute Biarritz

Psycho-Thérapeute Biarritz

La projection

N'oubliez jamais que lorsque vous jugez les autres, vous ne les définissez pas, vous vous définissez.

"L'inconscient d'une personne est projeté sur une autre, de sorte que la première accuse la seconde de ce qu'elle réalise en elle. Ce principe est d'une telle universalité que nous serions bien avisés, avant de critiquer autrui, de nous asseoir et de réfléchir à savoir si ce n'est pas à nous qu'il conviendrait de jeter la première pierre."

Jung

1.jpg


03/03/2016
0 Poster un commentaire

L’intuition

L’intuition cette puissante faculté abandonnée au détriment d’une perpétuelle pensée raisonnée.

Ce contrôle que nous voulons avoir sur notre vie, génèrent stress et problèmes de santé.

 

Considérée comme notre sixième sens, l’intuition, véritable complément de la raison, nous permet d’appréhender différemment la réalité. Cette « fonction psychique irrationnelle » comme la qualifie C.G.Jung peut être considérée comme une passerelle entre la connaissance qui réside en nous et le monde qui nous entoure. Notre culture et notre mode de vie ne nous autorisent pas forcément à nous mettre à son écoute. Considérée aujourd’hui presque de manière ésotérique, notre intuition « animale » est pourtant une fonction inhérente à notre psyché. La suivre donne une nouvelle compréhension de notre existence, et nous aide à mettre les chances de notre côté. Nous sommes tous dotés d’une intuition, chacun à notre manière.

 

Savoir écouter son intuition est essentiel. N'oublions pas que des êtres seulement dotés de raison, ne seraient que des "machines à calculer". Pour les plus rationnels d’entre vous, laissez votre intuition vous conquérir, regardez cette part de vous comme un guide, comme une région fertile afin d'appréhender ce qu’il vous semble « irrationnel ».

 

Si on part du postulat que l'intuition est innée, l’équation est simple.

Plus vous écouterez votre intuition, plus elle vous conduira vers les bonnes décisions et plus vous lui ferez confiance, plus vous aurez confiance en vous.

 

intuition.jpg


04/03/2016
0 Poster un commentaire

Le refoulement

Le refoulement.

Quand la charge émotionnelle impliquée dans le traumatisme dépasse ses possibilités d’intégration, l’Être humain met en place un système de refoulement pour protéger la conscience. Ce système a pour objectif de fermer les portes afin que la souffrance ne remonte pas à la conscience. Il est aidé en cela par des agents chimiques qui nous rendent inconscients : les neurotransmetteurs de l’inhibition, des opiacés que fabrique notre organisme. Plus la souffrance est forte, plus les substances déclenchant la fermeture des portes sont abondantes. Ainsi la sensibilité exacerbée de l’individu se trouve convertie en son contraire : l’insensibilité. En revanche, ces informations qui n’ont pu atteindre notre conscience sont souvent déviées vers notre corps où elles éveillent de fortes réactions viscérales. C’est ainsi que la somatisation prend sa source et que s’installe la névrose, adaptation mentale et comportementale face au traumatisme originel.

 

image.jpeg


05/03/2016
3 Poster un commentaire

L'infidélité masculine serait génétique.

Certaines récentes études scientifiques témoignent que l'infidélité masculine serait génétique.

Néanmoins, si c'est une part qui subsiste dans notre cerveau reptilien, nous avons depuis développé une conscience.

Donc, entre nous, cette analyse pourrait donc être une explication mais en aucun cas une excuse, non ?

Arthur Schopenhauer, le philosophe allemand du 19e S, le démontrait déjà en son temps.

Réflexion.

 

« L'idée que tout amour ait pour fondement un instinct fondamental orienté vers l'être à engendrer tirera son entière certitude d'une analyse plus exacte de cet instinct, à laquelle nous ne pouvons, pour cette raison, nous soustraire. Il faut donc dire d'abord que par nature l'homme incline à l'inconstance en amour, la femme à la constance. L'amour de l'homme décline sensiblement à partir du moment où il a obtenu satisfaction, à peu près toutes les autres femmes l'attirent plus que celle qu'il possède déjà, il aspire au changement. L'amour de la femme croît au contraire à partir de ce même instant. C'est là une conséquence de l'intention de la nature, qui vise à la conservation et donc à un accroissement aussi considérable que possible de l'espèce. Car l'homme peut aisément engendrer plus de cent enfants en un an, s'il dispose du même nombre de femmes, la femme, elle, ne pourrait, avec un nombre d'homme aussi grand qu'on voudra, mettre pourtant au monde qu'un seul enfant dans l'année (les naissances de jumeaux mises à part). C'est pourquoi l’homme va toujours à la recherche d'autres femmes, alors que la femme s'attache de manière durable à un seul homme : car la nature la pousse d'instinct et sans réflexion, à se conserver celui qui nourrit et protège la progéniture future. Aussi la fidélité conjugale est artificielle chez l'homme, naturelle chez la femme, et ainsi l'adultère de la femme est beaucoup moins pardonnable que celui de l'homme, autant objectivement, par ses conséquences, que subjectivement, parce qu'il est contraire à la nature. »

A. Schopenhauer, "Métaphasique de l'amour"

 

IMG_4352.JPG

 


07/03/2016
0 Poster un commentaire

La dépression

Dépressions réactionnelles, d’épuisement, mélancoliques, de deuil (particulière à ne pas confondre avec la dépression seule), froides, masquées, infantiles, la dépression est une maladie aux visages multiples.

Freud nous explique que chez l’adulte comme chez l’enfant, la libido se change en une somme d’anxiétés qui va aboutir à l’angoisse dès lors que la pulsion ne peut atteindre une satisfaction. « L’angoisse névrotique est un produit de la libido, comme le vinaigre est un produit du vin ». Il faut comprendre la différence subtile entre anxiété stress et angoisse. L’anxiété est normale et banale jusqu’à un certain point de danger. Cette limite franchie, chez l’adulte ou l’enfant, cette quantité beaucoup importante d’anxiété se transforme alors en angoisse. C’est cette même angoisse qui peut se transformer à son tour en dépression. L’angoisse constitue donc la monnaie courante contre laquelle sont échangées, ou peuvent l’être, toutes les excitations affectives, lorsque leur contenu a été éliminé de la représentation et a subi un refoulement, ce que l’on a parfois résumé dans la formule « le refoulement crée l’angoisse ». Mais c’est évidemment dans son ouvrage « Inhibition,

Symptômes et Angoisse » que Freud donnera la formulation la plus satisfaisante de sa théorie de l’angoisse.

L’angoisse y apparaît comme une véritable fonction du MOI. L’angoisse névrotique est donc rapprochée de l’angoisse devant un danger réel, ou jugé tel par le sujet.

Cette conception semble pouvoir être élargie à toutes les catégories de stress et de phobies (environ 252 recensées à ce jour).

Divers états affectifs colorent notre vie et notre existence réelles et fantasmatiques. Les affects sont des réactions psychiques également colorantes : colorations heureuses, sources de plaisirs, ou malheureuses, sources de douleurs. L’humeur quant à elle, est essentiellement mouvante. En variation constante, elle oscille entre le plaisir et la douleur. Quand elle atteint le pôle de la douleur, c’est la dépression.

 

Les symptômes de la dépression

Hippocrate soulignait déjà l’unité psychosomatique de l’homme, qui est à la fois corps et esprit ; la maladie mentale n’est jamais indépendante du corps.

La douleur morale est implacable, associée à une inhibition psychomotrice qui transforme un homme actif en une épave n’espérant que le refuge de son lit. Lentement l’anxiété du sujet grandit avant que l’angoisse ne survienne avec son cortège habituel : gorge serrée, estomac noué, poids sur la poitrine, fatigue insurmontable. Le pessimisme colore non plus en gris mais en noir gluant la perception de l’avenir.

Le sentiment d’anxiété agit sur l’insatisfaction profonde et provoque les auto-accusations ou auto-culpabilités sans raisons. Cette douleur morale du dépressif entraîne un atroce malaise générant des désordres hormonaux, alimentaires, voire des gestes suicidaires beaucoup plus graves et radicaux. Les troubles multiples perturbent aussi le stress, la fatigue, le sommeil la vie sexuelle et la vie relationnelle. Il faut noter aussi que dans la dépression masquée l’hypersomnie est beaucoup plus fréquente.

 

FullSizeRender.jpg


10/03/2016
10 Poster un commentaire

Métaphore de la clé.

Connaissez-vous l'histoire de cet homme qui cherche sa clé, en pleine nuit, en bas de son immeuble ? Les voisins défilent, jettent un coup d'œil aux alentours, et ne trouvant rien, lui souhaitent « bon courage » avant de rentrer chez eux...

C'est alors qu'intervient son voisin de palier. Celui-ci lui pose quelques questions :

- Comment la clé a-t-elle été perdue ?

- Elle a glissé de ma main au moment où je tentais de la saisir.

- Etiez-vous en mouvement lorsque la clé vous a échappée ?

- Oui, j'étais en train de marcher.

- Avez-vous entendu la clé rebondir ?

- J'ai entendu 2 ou 3 rebonds.

 

La recherche continue de façon plus méthodique, grâce aux réponses données. Mais la clé reste introuvable. Le voisin reprend ses questions :

- Où étiez-vous exactement lorsque la clé est tombée ?

- J'étais là bas, au début de l'allée !

- Mais alors... Pourquoi cherchez-vous votre clé 50 mètres plus loin ?

- Parce que là bas il fait trop noir, je ne trouverai jamais rien. Alors qu'ici, je suis éclairé par la lumière de l'immeuble...

 

Cette anecdote, prise au premier degré, prête simplement à sourire. Mais en réalité, elle est beaucoup plus fine qu'elle n'y paraît.

 

Avez-vous tendance à chercher vos solutions dans les zones éclairées ? Ces zones que d'autres personnes ou institutions ont eu la bonté « d'illuminer » ? Cette tendance naturelle est compréhensible et tout à fait naturelle, mais elle n'est pas toujours légitime, car ce que vous recherchez pourrait être dans une zone où la lumière est absente. Pour la trouver, vous devez y apporter votre propre lumière. Notre protagoniste trouvera sa clé grâce à une lampe-torche prêtée par son voisin. Il la trouvera en moins d'une minute, car il connaît la forme et la couleur de sa clé, le lieu exact et les circonstances de l'incident. Notez que son sauveur ne trouve pas la clé à sa place, mais il sait quel outil lui prêter.

 

C'est ainsi que la thérapie fonctionne. Un thérapeute sait poser les bonnes questions, et en fonction des réponses, il apporte les outils adaptés. Ces outils sont simples et accessibles à tous. Aussi faciles à utiliser qu'une lampe-torche.

Un thérapeute ne connaît pas la solution, mais il sait quelles techniques permettront de la mettre en lumière. Par exemple, en natation, le coach ne sait pas nager aussi bien que son champion. Mais son observation et sa connaissance du sport lui permettront de montrer à son protégé comment obtenir la médaille d'or.

 

Si vous avez bien compris l'histoire qui débute ce message, vous avez déjà commencé... La simple suggestion de chercher votre solution dans une zone non éclairée, est déjà une clé. Muni de votre « lampe-torche », explorez votre problème à la lumière d'un nouveau regard : VOTRE REGARD. Vous allez très vite trouver des solutions qui sont à votre portée.

 

 cle.jpg

 


11/03/2016
8 Poster un commentaire

4 grandes familles de rêves d’un point de vue analytique

Le rêve de stagnation

Conflits intérieurs non résolus. Nœuds émotionnels qui bloquent l’évolution psychique. Rêves relatifs à notre enfance. Des éléments du passé mettent en évidence l’époque. Mêmes rêves récurrents = stagnation. Mise en évidence d’événements refoulés.

Rêves de poursuites, personnages menaçants, jambes paralysées, courses impossibles, errances dans des labyrinthes sans issus sont des rêves de stagnation. Ils peuvent se terminer par une chute.

 

Le rêve de compensation (désirs refoulés selon Freud)

Rêves souvent agréables, ils apportent ce que la réalité ne peut pas offrir. Ces rêves sont importants pour notre équilibre psychique. Face à un malaise physique ou existentiel, ils sont la contrepartie bénéfique à la vie. Un rêve qui nous fait agir ou vivre de façon totalement différente de la réalité est signe d’un désir profond de vouloir vivre différemment. Si ces rêves deviennent un refuge qui soustrait la  personne au monde réel, cette « fuite » peut être signe de dépression.

Un rêve qui met en présence nombres de symboles trop forts est aussi signe d’une perte de repères avec la réalité, donc d’un déséquilibre mental.

 

Le rêve d’intégration et d’assimilation

Ces rêves d’intégration correspondent à l’assimilation et à la compréhension psychique des événements.

Ce type de rêve utilise la métaphore, l’allégorie ou la parabole. C’est souvent un événement de la veille (ou des jours précédents) qui sera générateur du rêve. Per exemple : quelqu’un qui a réussi à s’élever professionnellement rêvera d’un escalier menant à de nouvelles portes. Celui qui s’est élevé spirituellement se rêvera au sommet d’une montagne ou sur la route de ce sommet.

Ces rêves peuvent aussi être le constat d’un aspect négatif en nous. Une prise de conscience temporaire d’une mauvaise intégration. Toutefois, cette conscience est positive car il n’y a ni censure ni refoulement. Ce constat invite à dépasser ces blocages et à surmonter ses résistances.

Les rêves d’intégration sont les plus fréquents et sont signes d’un bon développement de la personnalité.

Rêves d’assimilation

Rêves qui sont souvent la répétition nocturne d’une activité diurne, souvent relatif au travail. Cette répétition nocturne aide à dépasser l’angoisse que génère tout changement.

A l’inverse, une personne retraitée ou qui change d’activité est dans un mode de stagnation. Elle n’a pas intégré son nouvel état.

 

Les rêves de transformation (ou grands rêves)

Ces rêves sont toujours liés avec notre progression humaine ou spirituelle. Ils interviennent quand nous avons dépassé un stade ou quand nous avons découvert une nouvelle facette de notre personnalité authentique.

Ces rêves contiennent des images telles que celles d’arbres magnifiques, de soleil bénéfique, d’espaces harmonieux, de ciel parfaitement bleu ou de repas collectifs avec sentiment de communion. Sont aussi présentes, souvent, des personnes avec lesquelles nous partageons un sentiment d’harmonie joyeuse. Ces rêves laissent au réveil une sensation de bien-être et sont généralement d’une forte énergie perceptible  dans les jours qui suivent. Si on est seul dans ces grands rêves, nous sommes en présence d’un symbole remarquable, comme un temple, une montagne, une statue particulière ou un dessin très précis.

Ces rêves sont chargés d’énergie positive, l’inconscient entérine une information, ils irradient l’ensemble de notre être.

 

12790860_10153804617640255_777858261762939862_n.jpg


14/03/2016
0 Poster un commentaire

Qu’est ce que l’EMDR ?

EMDR, ces quatre lettres ne vous disent rien ? (Non ce n’est pas l’abréviation de « encore mort de rire ». Pardon, c’était trop tentant ! Sourire)

 

EMDR signifie "Eye movement desentization and reprocessing", c'est-à-dire reprogrammation et désensibilisation par le mouvement de l'œil, et L’EMDR fait de plus en plus parler d'elle.

 

Cette méthode ressemble à une sorte d'hypnose : en faisant suivre un pointeur à une personne, on lui fait pratiquer toute une série de mouvements avec les yeux. Or cette gymnastique oculaire permettrait d'agir sur les neurones et le cerveau. Ainsi, les blessures des traumatismes vécus dans l'enfance s'estomperaient. Sachez en outre que, selon les cas, il faudra de 3 à 12 séances de thérapie, d'une durée de 60 à 90 minutes…

 

Efficacité prouvée ?  L’Institut national de la santé et de la recherche médicale a publié une expertise collective sur les psychothérapies. Et, Oh surprise, parmi la psychanalyse, les thérapies familiales ou les thérapies comportementales et cognitives (TCC), apparaît l'EMDR, dont on reconnaît l'efficacité face au stress post-traumatique. Seul bémol, le rapport souligne que cette technique reste moins performante que les thérapies comportementales et cognitives. Plus intrigant, le rapport cite une étude de chercheurs américains, qui souligne que les mouvements des yeux n'ont aucune importance dans la thérapie : finalement l'EMDR ne serait qu'une variante des thérapies cognitivo-comportementales.

Rappelons que ces dernières ne visent pas à modifier en profondeur l'ensemble d'une personnalité, mais seulement un comportement difficile à vivre.

 

Alors devez-vous opter pour l'EMDR ? Si l'on en croit les nombreuses études publiées, cette technique aurait des résultats assez étonnants sur le stress post-traumatique.

Cette technique peut concerner toute personne ressentant des dysfonctionnements émotionnels liés à des traumatismes psychologiques.

Ceux-ci peuvent être graves : viol, violences familiales, accident de voiture, tortures, catastrophes naturelles (tsunami, tremblement de terre…) ou plus mineures (une bagarre dans la cour d’école, une mésentente entre collègues) mais parce que le seuil émotionnel s’en est trouvé élevé, la personne n’a pu dépasser l’incident traumatique qui reste ainsi gravé dans le noyau dur de son cerveau. Aussi dans chaque situation future de sa vie faisant écho avec l’incident initial remontera un cortège d’émotions, de peur, d’inhibition voire d’attaques de panique ou de phobies. Le cerveau reste inondé par le traumatisme, bloqué sur l’évènement et « n’arrive pas à traiter les informations comme il le fait ordinairement ».

 

Son indication reste malgré tout limitée, d'autant que d'autres méthodes telle que la thérapie cognitive et comportementale sont au moins aussi efficaces. Dans tous les cas, la démarche la plus censée en cas de problème, est de vous adresser à un spécialiste, psychologue ou psychiatre, qui sera à même de vous orienter vers la prise en charge la plus adaptée. Et ne pensez pas que tous les soucis peuvent disparaître ainsi, en quelques coups de baguette magique. Comme dans toute approche, un véritable travail sur soi est nécessaire pour chasser ses démons et retrouver la sérénité.

 

EMDR+.jpg


16/03/2016
4 Poster un commentaire

Le coup de foudre

Le coup de foudre serait la naissance immédiate et irraisonnée d'un sentiment amoureux pour une personne inconnue. C’est ce sentiment inexplicable qui nous emporte et bouleverse notre vie !

Perte de repère, mains moites, palpitations et autres bégaiements sont quelques manifestations qui nous accompagnent lorsque l’on tombe amoureux de manière inattendue et sans sommation, et qui au passage nous donnent l’impression d’avoir 12 ans et demi.

 

Mais attention grande révélation, ce n’est pas le cœur qui tombe amoureux, mais le cerveau.

Il se met à produire de la dopamine, l’hormone du bonheur nous mettant ainsi en état de béatitude total. Lorsque l’on tombe amoureux, pas moins de douze régions du cerveau s’activent pour libérer des molécules chimiques euphorisantes comme la dopamine certes, mais aussi l’ocytocine, l’adrénaline et la vasopressine. D’ailleurs, tomber amoureux peut provoquer les mêmes effets que la prise de cocaïne… Les effets néfastes en moins.

 Le terme coup de foudre vient de la rapidité de l’événement car en effet, il ne faudrait que 1/5 de seconde pour tomber amoureux. Donc pas la peine d’essayer de résister, aux premiers « symptômes », vous êtes déjà cuit. La rapidité cérébrale est telle, que lorsque nous tombons amoureux, nous enregistrons 11 informations majeures en 7 secondes, tels que des détails du physique, le son de la voix, des attitudes, l’intelligence…

Les couples qui viennent de tomber amoureux ont un taux sanguin NGF (nerve growth factor ou neurotrophines) plus élevé que la moyenne. La NGF, c'est une protéine produite dans les phénomènes inflammatoires et allergiques, alors de là à dire que grâce à la production de cette protéine, votre moitié mettra quelques temps avant de vous gonfler, il n’y a qu’un pas !

 

Des scientifiques ont même essayé de "décrypter" le coup de foudre. Ils ont placé une centaine de personnes, hommes et femmes, dans une pièce durant plusieurs minutes en leur demandant de se déplacer et de s'observer en silence. Ensuite, ils les ont interrogés un à un, leur demandant d'indiquer quelles personnes les avaient le plus attirés. Puis ils ont étudié le dossier génétique des participants. Le résultat a été sans appel. 90% des personnes qui se sont plus possédaient des gênes complémentaires, c'est à dire présentant la plus grande probabilité à avoir de futurs enfants sains ! Le coup de foudre serait donc simplement une aptitude biologique naturelle à déceler le (ou la) partenaire idéal(e) pour la procréation ? A priori, c’est scientifique… Mais beaucoup moins romantique.

 

D’un point de vu psychanalytique, le coup de foudre est un amour d’emblée entier qui remet en cause l’existence même des êtres qu’il frappe. Comme envoûtés, ils ne suivent plus les étapes normales du processus de la connaissance de l’autre, propres à la naissance classique d’une relation.

L’effet de surprise court-circuite la réflexion et sidère la pensée. C’est comme un choc physique.

C’est un mélange d’aspects fascinants et effrayants, une mise en magie du destin, un brusque condensé des rapports de la vie et de la mort. Cet élan fusionnel repose sur un ensemble de désirs satisfaits simultanément : complicité, humour, sensualité, sexualité.

D’où une « complétude » absolue. C’est aussi un choc « spéculaire ». C’est-à-dire qu’inconsciemment chacun des partenaires croit se trouver en relation avec un autre lui-même, un jumeau, une image idéale de lui. Mais le coup de foudre n’est pas qu’un tête-à-tête narcissique, c’est aussi une rencontre paroxystique pendant laquelle l’autre nous touche car, soudainement, il nous apporte ce qui nous manque. Et comme nous n’en avons pas conscience, cet autre est déifié.

 

Son principal danger : faire croire encore plus fort en l’illusion de l’accord parfait.

Personne n’est à l’abri. La foudre peut frapper n’importe qui, n’importe quand. Et, le plus souvent, elle tombe sur ceux qui s’y attendent le moins. Ils en sont si surpris qu’ils subissent de plein fouet ce qu’ils croient être " le " grand amour.

S’y attendre incite à plus de prudence, à mieux comprendre, sans prendre immédiatement des décisions radicales.

Il n’existe pas de prédispositions au coup de foudre. Mais il est vrai, toutefois, que certaines personnes s’engouffrent volontiers dans des conduites adolescentes avec, pour modèles, des personnages de contes de fées. Elles croient que le véritable amour doit fatalement commencer par cet envoûtement immédiat, puis croître dans une parfaite harmonie sexuelle et mentale, pour disparaître à la première déception.

 

Le danger de la réciprocité imaginaire.

Ce " miracle de l’amour ", ce rêve d’accord parfait, n’est pas seulement la naissance d’un lien, c’est aussi celle d’une aliénation. La confrontation irrémédiable avec la réalité n’en sera que plus brutale. Car toute rencontre amoureuse connaît l’étape nécessaire et douloureuse de la fin de la " lune de miel ". Mais, dans le coup de foudre, la prise de conscience de l’illusion est particulièrement difficile. En effet, ne sommes-nous pas persuadés qu’il s’agit d’un amour sacré, béni des dieux, reposant sur des bases solides car signe d’un destin infaillible ?

Attention ! Le piège de l’illusion peut conduire dans un autre piège, celui de la réciprocité imaginaire. En effet, dans bien des cas, cet attachement vertigineux n’est pas partagé. " S’accrocher désespérément à un être qui n’éprouve pas les mêmes sentiments peut conduire à l’érotomanie, cette forme de psychose passionnelle fondée sur l’illusion délirante d’être aimé. Avec cette perception d’amour total et absolu, les attaches du passé semblent fades et sans valeurs. Aussi, quand disparaît l’illusion du coup du foudre, les amoureux déçus ont-ils le sentiment d’avoir raté leur vie. Cependant, si cette rencontre se solde par une rupture rapide elle n’est pas nécessairement plus douloureuse que dans d’autres relations. Ne résistant pas à la vie " ordinaire " de " gens ordinaires ", le feu s’éteint aussi vite qu’il s’est allumé.

 

Faire durer le coup de foudre ?

Le coup de foudre induit forcément une crise, mais celle-ci n’est pas toujours fatale. D’ailleurs, beaucoup de belles et longues histoires d’amour commencent ainsi. Leur continuité tient au fait qu’elles se sont accompagnées d’un travail de distanciation nécessaire à toute rencontre, encore plus lorsqu’il s’agit d’un coup de foudre.  L’image du partenaire ayant été surinvestie, il faut être capable d’entrer en relation avec la vraie personne : c’est-à-dire avec quelqu’un d’autre. Alors seulement, une vie de couple peut commencer. Mais à condition que chacun prenne en charge sa propre problématique : pourquoi ce coup de foudre a-t-il eu lieu ? Pourquoi l’autre prend-il tant de place ? Des questions valables d’ailleurs pour n’importe quelle rencontre amoureuse. Inconsciemment, la personne que nous aimons a été placée en position d’objet que l’on a peur de perdre. Mais, dans le coup de foudre, cette peur prend aussi paradoxalement la forme d’un désir car un amour si fort est trop lourd à porter. Prochaine étape donc : une seconde rencontre du même partenaire.

 

Et vous ? Avez-vous déjà vécu un coup de foudre ? Racontez-nous !

 

IMG_2059.jpg


17/03/2016
3 Poster un commentaire

Visuel, Auditif ou Kinesthésique

Il est certainement très important de savoir communiquer avec l’autre, mieux connaître son style de communication, sa manière de percevoir afin d’établir un rapport d’ouverture et de respect.

Chacun d’entre nous communiquons à notre manière car notre manière de percevoir le monde est différente selon notre expérience de vie et notre culture, nos valeurs et nos croyances.

Nous possédons tous les sens de vue, l’ouïe, le sens du toucher, l’odorat et le goût, mais l’un de ces trois sens est mentalement plus développer.

Ainsi, certaines personnes seront plutôt visuelles, d’autres auditives et enfin d’autres, kinesthésiques. En fait, ce sont des longueurs d’onde, des styles de communication dans lesquelles les personnes sont plus à l’aise pour échanger, discuter et dialoguer.

Comment reconnaît-on si une personne est visuelle, auditive ou kinesthésique ? Par les types de mots qu’elle utilise, par les mouvements de ses yeux quand elle parle, par sa gestuelle.

Les personnes à dominantes visuelles

Elles vivent le monde à travers leurs yeux. Elles sont attirées par les images, les vues, les couleurs, la luminosité, le mouvement. Elles sont sensibles à leur image et à celle des autres, Aux tenues vestimentaires, aux décors. Appréciant les voyages, la beauté des paysages, elles recherchent tous les loisirs à support visuel : le cinéma, la télévision, la photographie, le théâtre si les décors et les comédiens sont nombreux, les sports de balle ou la notion d’espace est primordiale.

Ce sont des personnes qui bougent facilement et parlent souvent avec «les mains». Elles ont des facilités pour s’exprimer devant les autres avec une gestuelle tournée vers le haut. Elles manifestent souvent une certaine tension dans le cou et les épaules car le fait de raidir ces muscles à tendance à clarifier les images.
Elles parlent généralement assez vite, avec un rythme saccadé. Le vocabulaire n’est pas très riche car le visuel est souvent pressé et «ne prend pas le temps de choisir le mot adéquat».

De plus son langage est très imagé, avec beaucoup de détails concernant les couleurs et les formes et de nombreuses métaphores visuelles pour illustrer ses propos.
Ce sont des personnes qui sont souvent sensibles à l’ordre ou au désordre qui règne autour d’elles.
Dans les activités professionnelles, ce sont des personnes qui «voient». Elles ont une capacité de recul face à l’événement. Par contre, elles ont bien du mal à aller au fond des choses. Ils les survolent. Ce sont rarement des experts, des techniciens, mais plutôt des managers. Les PDG sont très majoritairement des visuels.

Les personnes à dominantes auditive

Dans les cultures occidentales les gens utilisent moins le mode auditif. Elles ont tendances à prêter une grande importance au vocabulaire employé. C’est leur cadre de référence et elles sont attentives à la sonorité, à la qualité des mots utilisés, ce st des personnes qui parlent lentement, prenant le temps de choisir les mots les plus « précis et les plus élégants ». Leur voix est souvent mélodieuse. La gestuelle est peu importante, et leur position est statique (bras croisés). Souvent elles aiment prendre le temps de la réflexion et apprécient les musées, l’histoire, la littérature et les concerts. Ces personnes sont souvent érudites. Elles tiennent souvent avec elles-même un dialogue intérieur.
Dans la vie professionnel, ce sont souvent des personnes techniques. Passionnées par l’apprentissage de la connaissance et par la réflexion, elles sont souvent figure d’experts dans leur domaine.

Le secteur du droit, l’enseignement, la musique correspondent à leur profil. Le pilotage d’équipe ou d’entreprise ne les attire pas.

Les personnes à dominantes kinesthésique

Elles vivent le monde au travers de « leur sentiments ». Leur émotion passent avant leur pensé. Affectives, toujours à l’écoute des autres, elles vivent par et pour les autres.

Bon public, elles sont attirées par tous loisirs, à la condition que ceux-ci dégagent des émotions. Elles se laissent facilement submerger par leurs émotions lors de la vision d’un film triste ou émouvant. Adorant les grandes histoires sentimentales littéraires, elles aiment les sports de contact ou de sensation (judo, équitation,…), les activités de toucher (poterie, ..).

Elles adorent les soirées en famille, entre amis ou une ambiance chaleureuse les remplit de joie. Elles parlent souvent avec un rythme lent et un «vocabulaire riche en mots à connotation émotionnelle». Elles illustrent leur propos par des descriptifs concrets. Face au public, alors que l’émotion les trouble, elles ont tendance pour se rassurer à toucher quelque chose, la table, un stylo, une feuille.

Dans la vie professionnelle, ce sont des personnes qui par nature se passionnent pour les autres, en les aidants (domaine médical, associations caritatives,..). Ou en les rapprochant (métier de la communication). Elles sentent les problèmes, savent écarter les obstacles ou démêler les conflits.

Ressentant la vie, les kinesthésiques ont des capacités pour sentir les marchés (valeur mobilière, art,..). Cet instinct, source de réussite, peut leur jouer des tours, car leur analyses reposent sur des ressentis irrationnels plus que sur des faits objectifs. Ce sont rarement des experts (la technique ne dégage pas suffisamment d'émotions !) mais très souvent des managers. Dans cette dernière activité, ils font preuve de grande capacité dans l’écoute et la compréhension des équipes. En revanche, ils se laissent souvent «déborder par leur émotions», ce qui nuit à leur capacité de jugement.

Aussi, il est intéressant d’observer le mouvement des yeux pour savoir son mode le plus utilisé. Car les mouvements des yeux sont d’autres indices pour décoder dans quelle longueur d’onde est la personne lorsque nous sommes en sa présence.

En visuel, les yeux vont vers le haut. En auditif, les yeux bougent dans le milieu et en kinesthésique, les yeux vont vers le bas (vers la droite de la personne).

 

En résumé.

 

Personnalités visuelles

Les principales valeurs visuelles sont le dynamisme et la perfection.
Le dynamisme est lié à la vivacité que confère l'intelligence visuelle. C'est le goût pour l'activité, la franche rigolade, la vitesse.
La perfection est liée à une forte conscience de l'image, la gêne causée par les choses laides ou inachevées.

Personnalités auditives

Les principales valeurs auditives sont la force et le goût de l'effort.
Elles sont liées à la forte personnalité et à la volonté psychologique que confère l'intelligence auditive.

Personnalités kinesthésiques

La principale valeur kinesthésique est le plaisir.
Elle est liée à la finesse de sensibilité que confère l'intelligence kinesthésique. C'est le goût du bien-être pour soi ou pour son entourage.

 

Développement des facultés

 

Développement des facultés visuelles

 

Sur le plan cognitif

Le soir, se repasser le film de la journée écoulée, visualiser les images marquantes, les personnes rencontrées. S'entraîner à faire apparaître mentalement l'image d'une personne quand on pense à elle.

En lisant, ou en saisissant un texte sur ordinateur, bien prendre conscience de l'image écrite des mots, avec leur orthographe exacte (c'est mieux  ;-). Fermer les yeux et revoir les mots ou les chiffres mentalement.

 

Sur le plan comportemental

Penser qu'on est regardé. Veiller à l'expressivité de son visage, sourire en s'adressant aux gens, faire des mimiques amusantes.

Regarder le monde comme un écran de cinéma. S'imaginer comme un acteur faisant son show face au monde. Se visualiser soi-même, si possible sous une forme valorisante (là aussi c'est mieux ;-).

Ce qu'on peut y gagner

La vue est un sens extrêmement stimulant. Être attentif aux images est un moyen de se maintenir en éveil et en activité.

Une image mentale contient énormément d'informations, c'est donc un bon support pour la mémoire et pour une pensée vive.

Avoir conscience de son image aide à l'améliorer, et même nous y contraint car on a du mal à supporter qu'elle soit dévalorisante. On s'habille mieux on prend d'avantage soin de soi, on gagne en estime de soi.

 

Développement des facultés auditives

 

Sur le plan cognitif

Le soir, repenser à tout ce qu'on a entendus dans la journée écoulée. Réécouter mentalement les paroles entendues avec les mots et le ton exact. S'entraîner à entendre le son de la voix d'une personne par exemple en lisant une lettre d'elle.

Pour apprendre des mots, par exemple des noms propres, se remémorer le son de la voix d'une personne en train de les prononcer.

Exprimer par des mots les actions qu'on est en train de mener, par exemple devant un ordinateur: "je clique sur tel menu, telle fenêtre s'ouvre....". Maitriser le cours de sa pensée en la ramenant sur un plan verbal quand elle se laisse distraire par des rêves spontanés.

Prendre conscience de "l'épaisseur temporelle" d'une phrase, c'est à dire la quantité de temps qu'il faut pour l'énoncer clairement et posément. La perception auditive est très liée à la perception du temps.

 

 

Sur le plan comportemental

Exprimer avec des mots ce qu'on pense et perçoit. Ne pas laisser de sous-entendu. En s'adressant aux gens, se concentrer sur le son de sa voix, le choix des mots, la construction des phrases sans se préoccuper de son attitude. Occuper l'espace sonore en prenant la parole. Etre attentif à son temps de parole.

 

Ce qu'on peut y gagner

En écoutant et en se faisant écouter, on établit plus facilement des relations avec les gens avec qui on n'a pas de grand lien affectif, tels que ses collègues ou ses relations "sociales".

On peut mieux faire savoir ce que l'on veut et ce que l'on ne veut pas tout en respectant ses interlocuteurs. Maîtriser sa présence sonore permet de mieux s'affirmer.

 

Développement des facultés tactiles

 

Sur le plan cognitif

S'imaginer en train d'agir. Imaginer les gestes nécessaires à la réalisation d'une tâche. Réaliser simultanément des mouvements différents avec différentes parties du corps.

S'imaginer en train de manipuler un objet ou de masser son conjoint. L'intelligence kinesthésique apporte une bonne perception de l'espace et une bonne mémoire des "savoir faire".

Devant un ordinateur, s'entraîner à taper avec les dix doigts sans regarder le clavier.

 

Sur le plan comportemental

Par moment, cesser de regarder, de se montrer, d'écouter, de parler. Se concentrer uniquement sur l'ambiance que son attitude dégage, la rudesse ou la douceur de ses gestes, la chaleur ou la froideur de sa façon d'être.

S'imaginer « dans la peau » de son interlocuteur pour mieux le comprendre.

 

Ce qu'on peut y gagner

Les qualités kinesthésiques permettent de créer une ambiance de bien être et de compréhension avec ses proches, d'établir une relation de fusion et d'harmonie que ce soit en couple ou dans un groupe d'amis. On se sent moins seul car on fait corps avec son entourage.

 

12717913_1011774705535108_4506969312569392651_n.jpg


21/03/2016
1 Poster un commentaire


Ces blogs de Santé & Bien-être pourraient vous intéresser