Psycho-Thérapeute Biarritz

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10 clefs pour vous aider à lâcher prise

Bien que sommaires, ces quelques pistes de réflexions ont pour but de vous aider à activer vos propres moyens et vous inspirer à choisir le bonheur ici et maintenant, de plus en plus, chaque jour.

 

Les vieux modèles et les fardeaux.

C’est à notre insu, qu’on rejoue souvent les scénarios de souffrance de notre enfance. Par exemple, si un enfant a été battu, se peut-il que son inconscient ait enregistrée que recevoir de l’attention, de l’amour, ça se fait dans la souffrance, qu’il est non méritant ? Alors c’est ce qu’il connait et pourra rechercher inconsciemment, même si c’est totalement illogique. Un enfant apprend par l’exemple. De plus, imaginez une personne qui demanderait à son enfant d’arrêter de crier, mais en criant après en lui, pour lui demander d’arrêter. Quelle serait la portée du message ? S’observer agir et réagir, c’est amorcer un grand lâcher prise sur les choses désuètes.

Imaginez que je vous remets une grosse pierre entre les mains et je vous demande de la tenir longuement. Que se passerait-il si vous la gardiez ainsi depuis une heure, une journée, une semaine, un mois, un an, une vie…je sais que c’est imagé et insensé. C’est pourtant ce qui se produit dans le cas d’émotions perturbatrices, de vieilles blessures d’enfance par exemple qui sont encore maintenues au fond de soi. Se donner un nouveau regard sur sa vie, sur la vie, puiser dans de nouvelles ressources, c’est renaître à soi, c’est le lâcher prise ultime.

 

Soyez Non-attaché

 Supposons que vous vous apercevez que vos pensées ou votre discours sont de nature plutôt négative ou vous entendez de tels propos chez une autre personne. Aussitôt, intérieurement, vous pourriez vous dire ceci, soit « Non attaché ». En disant cette expression….. Non-attaché….. vous activez un lâcher prise instantané face à la situation. Vous en coupez l’emprise, vous protégez vos énergies. S’observer agir et réagir, revoir nos perceptions, c’est puissant. Quelles sortes d’énergies produisez-vous du matin au soir ? Demandez-vous si vos pensées, images mentales et attitudes sont de nature heureuse ou défavorable ? Vers quoi dirigez-vous votre attention ? On ne peut changer certains événements, mais on peut améliorer nos réactions.

 

Sortir de la grotte 

 Imaginez un groupe d’hommes et femmes de cavernes qui ne seraient jamais sortis de là, c’est tout ce qu’ils connaissaient. Tout ce qu’ils voient dans leur noirceur, c’est leur ombrage lorsqu’ils font un feu dans la grotte. (On peut sourire en imaginant comment ils ont pu découvrir et alimenter leur feu et en pensant à leur hygiène, mais une histoire est une histoire…) Un jour, il y en a un qui ose sortir dehors, alors que les autres ne se doutent même pas qu’il y a un dehors. Au retour celui-ci tente de leur expliquer la beauté de la lumière et tout ce qu’il a vu. Impossible de faire passer le message. Ses mots n’ont absolument aucun sens pour les ermites et ils rejettent ses propos jugés farfelus.
Nous vivons donc dans la grotte de nos perceptions et on y voit qu’une pseudo réalité qui est celle qu’on s’est forgée, à travers nos propres filtres, bons ou pas. Ayant tous des filtres différents, pas surprenant que les perceptions soient sources de conflits, de malentendus si la conscience ne vient pas lever ces voiles. En fait, la lumière peut être aveuglante pour une personne qui vit temporairement ou régulièrement dans l’obscurité….C’est souffrant alors de faire face à nos problèmes quand ils sont devenus notre identité. Il y a crainte de n’être plus rien si on perd ça et c’est bien inconscient. Lâcher prise sur ce passé est pourtant la voie de la libération.

 

Changez vos croyances

 Maintenant, pour le plaisir, vous pourriez écrire certaines croyances limitatives qui peuvent être venues des parents, enseignants, etc. En voici quelques exemples : « Tu es une mauvaise personne si tu n’obéis pas à l’autorité. » « Tu dois t’oublier pour les autres. » « Il est normal d’être malade à tel âge. » « Tu es la plus vieille de la famille, tu dois donner l’exemple et te taire. » « Une petite fille ça ne joue pas à ça, tu va tout salir ta robe. » « Arrête de pleurer tu n’es plus un bébé. » Une fois écrites, vous pourriez les biffer au crayon rouge ou noir, peu importe et inscrire à côté : «J’ai fini de croire à ça, je prends les moyens pour que ça change. » en grosse lettres et en le ressentant bien avec joie et avec le sourire. Ainsi, vous faites acte de reprendre votre pouvoir personnel. En complément, j’aime bien la phrase suivante qui nous vient d’Émile Coué et qui favorise la création d’un état de mieux-être durable: « Tous les jours, à tous points de vue, je vais de mieux en mieux ».

 

Osez rire de bon cœur et vous amuser 

L’humain semble très attaché aux façades qu’il s’est construites pour se protéger et elles l’amènent à se prendre beaucoup trop au sérieux. Pourquoi trop de gens attendent-ils inconsciemment d’être malades pour faire le point et penser à harmoniser tous les domaines de leur vie ? Apprenons donc à nous aimer assez pour prendre soin de nous dès maintenant. Le rire, la joie de vivre, l’estime de soi nous ouvrent la voie du bonheur et du lâcher prise. Il y a bien des façons de guérir sa vie. Le rire nous aide à se libérer de la rigidité et de la résistance aux changements et il nous rend plus énergique à tous les niveaux. Il aide à dédramatiser.

 

Osez être sensible

Lâcher prise c’est devenir transparent, sans gêne face à qui on est. C’est accepter de montrer ses défauts, ses peurs, sa sensibilité, ses besoins, etc. et accepter de l’aide quand il le faut.

 

Coupez des liens désagréables 

Vous pourriez faire le jeu de dessiner une à une les personnes que vous sentez qui vous contrôlent et tracer des cordes entre elles et vous. Par la suite, faites un trait sur ces cordes et écrivez par exemple : «Je prends maintenant plaisir à prendre ma destinée en main.» Par la suite, vous pourriez vous dessiner et dessiner les personnes que vous contrôlez avec le même processus, soit des cordes qui vous relient. Vous faites ensuite des traits sur ces cordes comme pour les couper et vous écrivez : « Je me libère avec joie et amour et je vous libère avec joie et amour, je lâche prise. »  Ou toute autre phrase qui vous convient. Utilisez des ciseaux si c’est plus symbolique pour vous.

 

Ayez une communication constructive.

Des phrases comme : « Merci de me dire ainsi comment tu perçois les choses. » « Merci de partager ton avis, je vais y penser… » sont favorables contrairement aux guerres de points de vue. On donne à l’autre le droit de penser ce qu’il veut. Si les propos sont difficiles, est-ce possible de voir le petit enfant blessé ou et le reflet de la souffrance dans cette personne ? Il y a probablement de l’incompréhension de ses propres mécanismes défaitistes et c’est inconscient, comme ça nous arrive tous parfois bien entendu. Toute énergie négative dirigée vers autrui doit nécessairement passer par soi… Ainsi, voyez l’autre comme un outil d’évolution pour vous, car il vous permet d’exercer la non-résistance, le lâcher prise, de vous élever vers une nouvelle conscience de ce que vous pouvez accepter ou non, etc. Effectivement, ceci ne veut aucunement dire d’être innocent et de se laisser envahir sous prétexte qu’on est résilient. Il y a des limites à être trop bon. Le respect envers soi est nécessaire pour prendre notre place. Toutefois, il est inutile de faire sentir l’autre coupable ou le blâmer pour ci ou ça. Ceci ne mène à rien et amplifie le mal-être de part et d’autre. On observe et se tasse par choix si on le peut et non par fuite. Combien de fois on entend : « J’avais bien raison. » « C’est toi qui a tord. » Lâchez prise sur le désir d’avoir raison, sinon ça épuise et donne de la force à la blessure de trahison et d’injustice et à l’ego.

 

Ce qu’on critique nous suit.

On se fait fréquemment arriver dans notre vie des personnes qui correspondent à ce qu’on a critiqué chez nos parents ou à ce qu’on critique en général ou en lien avec ce qu’on n’a pas intégré. Heureusement, si on vibre dans un état d’amour, avec des pensées positives, de joie, de douceur, on attire en ce sens aussi. Si vous dites : « Je ne ferai pas comme ma mère », vous allez vraisemblablement faire la même chose, car votre subconscient reçoit les images de ce que vous n’aimiez pas et pense que c’est ce qu’il doit vous faire accomplir. Il n’a pas le sens de l’humour lui. Il est votre fidèle serviteur.

 

Mettez de la lumière dans votre vie 

Quand quelqu’un vous dérange, pensez à lui souhaiter du bien, vous serez surpris des résultats. Même chose pour une situation. Voyez-la dépassée et résolue. Vous ne savez pas par quel moyen ça va se régler mais faites confiance à une instance plus grande que votre mental pour y arriver. Bénissez la situation comme on dit, ce qui veut dire que vous commandez que le bien puisse en ressortir. Quand on a tout fait en notre possible, on n’a parfois pas le choix de confier ça à un autre niveau. On ne peut régler un problème avec le même type de vibrations qui l’a créé.

 

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26/07/2016
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